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 Sujets du bac philo 2007

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MessageSujet: Sujets du bac philo 2007   Sujets du bac philo 2007 I_icon_minitimeLun 11 Juin - 16:00

série S.

1. Le désir peut-il se satisfaire de la réalité?

2. Que vaut l'opposition du travail manuel et du travail intellectuel?

3. Expliquer le texte suivant :

La validité des règles de justice, telles qu'elles prévalent entre les individus, n'est pas entièrement suspendue entre les sociétés politiques. Tous les princes se targuent de prendre en considération les droits des autres princes, et certains, cela ne fait pas de doute, sans hypocrisie. Des alliances et des traités sont conclus tous les jours entre Etats indépendants, et ils ne seraient qu'autant de parchemin gaspillé, si l'on ne constatait, à l'expérience, qu'ils ont quelque influence et autorité. Mais ici réside la différence entre les royaumes et les individus. La nature humaine ne peut en aucune façon subsister sans l'association des individus, et cette association ne pourrait exister si l'on ne respectait pas les lois d'équité et de justice. Désordre, confusion, la guerre de tous contre tous, sont les nécessaires conséquences d'une telle conduite licencieuse. Mais les nations peuvent subsister sans relations. Elles peuvent même subsister, dans une certaine mesure, dans une guerre générale. L'observance de la justice, bien qu'utile entre elles, n'est pas garantie par une nécessité si forte qu'entre les individus, et l'obligation morale est en proportion de l'utilité. Tous les politiques admettent, ainsi que la plupart des philosophes, que des raisons d'État peuvent, en cas d'urgences particulières, dispenser de suivre les règles de justice, et invalider tout traité ou alliance, si les respecter strictement était considérablement préjudiciable à l'une ou l'autre des parties contractantes. Mais rien de moins que la plus extrême nécessité, reconnaît-on, ne peut justifier que les individus violent une promesse, ou envahissent les propriétés des autres.

Hume, Enquête sur les principes de la morale



La connaissance de la doctrine de l'auteur n'est pas requise. Il faut et il suffit que l'explication rende compte, par la compréhension précise du texte, du problème dont il est question.

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Série L

1. Toute prise de conscience est-elle libératrice?

2. Les œuvres d'art sont-elles des réalités comme les autres ?

3. Expliquez le texte suivant :

En menant une existence relâchée les hommes sont personnellement responsables d'être devenus eux-mêmes relâchés, ou d'être devenus injustes ou intempérants, dans le premier cas par leur mauvaise conduite, dans le second en passant leur vie à boire ou à commettre des excès analogues : en effet, c'est par l'exercice des actions particulières qu'ils acquièrent un caractère du même genre qu'elles. On peut s'en rendre compte en observant ceux qui s'entraînent en vue d'une compétition ou d'une activité quelconque : tout leur temps se passe en exercices. Aussi, se refuser à reconnaître que c'est à l'exercice de telles actions particulières que sont dues les dispositions de notre caractère est-il le fait d'un esprit singulièrement étroit. En outre, il est absurde de supposer que l'homme qui commet des actes d'injustice ou d'intempérance ne veuille pas être injuste ou intempérant ; et si, sans avoir l'ignorance pour excuse, on accomplit des actions qui auront pour conséquence de nous rendre injuste, c'est volontairement qu'on sera injuste. Il ne s'ensuit pas cependant qu'un simple souhait suffira pour cesser d'être injuste et pour être juste, pas plus que ce n'est ainsi que le malade peut recouvrer la santé, quoiqu'il puisse arriver qu'il soit malade volontairement en menant une vie intempérante et en désobéissant à ses médecins : c'est au début qu'il lui était alors possible de ne pas être malade, mais une fois qu'il s'est laissé aller, cela ne lui est plus possible, de même que si vous avez lâché une pierre vous n'êtes plus capable de la rattraper. Pourtant il dépendait de vous de la jeter et de la lancer, car le principe de votre acte était en vous. Ainsi en est-il pour l'homme injuste ou intempérant : au début il leur était possible de ne pas devenir tels, et c'est ce qui fait qu'ils le sont volontairement ; et maintenant qu'ils le sont devenus, il ne leur est plus possible de ne pas l'être.

Aristote, Éthique à Nicomaque



La connaissance de la doctrine de l'auteur n'est pas requise. Il faut et il suffit que l'explication rende compte, par la compréhension précise du texte, du problème dont il est question.

---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Série ES

1. Peut-on en finir avec les préjugés?

2. Que gagnons-nous à travailler?

3. Expliquez le texte suivant :

Nous n'accusons pas la nature d'immoralité quand elle nous envoie un orage et nous trempe : pourquoi disons-nous donc immoral l'homme qui fait quelque mal ? Parce que nous supposons ici une volonté libre aux décrets arbitraires, là une nécessité. Mais cette distinction est une erreur. En outre, ce n'est même pas en toutes circonstances que nous appelons immorale une action intentionnellement nuisible ; on tue par exemple une mouche délibérément, mais sans le moindre scrupule, pour la pure et simple raison que son bourdonnement nous déplaît, on punit et fait intentionnellement souffrir le criminel afin de se protéger, soi et la société. Dans le premier cas, c'est l'individu qui, pour se conserver ou même pour s'éviter un déplaisir, cause intentionnellement un mal ; dans le second, c'est l'État. Toute morale admet les actes intentionnellement nuisibles en cas de légitime défense, c'est-à-dire quand il s'agit de conservation ! Mais ces deux points de vue suffisent à expliquer toutes les mauvaises actions exercées par des hommes sur les hommes : on veut son plaisir, on veut s'éviter le déplaisir ; en quelque sens que ce soit, il s'agit toujours de sa propre conservation. Socrate et Platon ont raison : quoi que l'homme fasse, il fait toujours le bien, c'est-à-dire ce qui lui semble bon (utile) suivant son degré d'intelligence, son niveau actuel de raison.

Nietzsche, Humain, trop humain



La connaissance de la doctrine de l'auteur n'est pas requise. Il faut et il suffit que l'explication rende compte, par la compréhension précise du texte, du problème dont il est question.
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MessageSujet: Que gagnons-nous à travailler ?   Sujets du bac philo 2007 I_icon_minitimeDim 17 Juin - 14:41

Bonjour, je suis élève en Terminale Economique et Sociale, et souhaiterais avoir votre avis sur mon travail effectué pour répondre au sujet : Que gagnons-nous à travailler ?.

Soyez-en vivement remerciés ! Bonne Lecture à tous !
Very Happy



Que gagnons-nous à travailler ?



Pour reprendre une expression bien connue : « à quoi bon perdre sa vie à la gagner ? ». Cela révèle combien la société contemporaine peut associer au concept de travail des connotations clairement négatives. Activité proprement humaine, en quoi le travail peut-il être considéré comme un facteur d’aliénation et d’esclavage pour l’homme, alors même qu’il est à l’origine de son invention ? Sans doute, convient-il de s’interroger sur le rapport que l’homme a au travail. L’homme ne pourrait-il pas ressortir gagnant de son activité productrice ?
A quelles conditions le travail peut-il se révéler libérateur et épanouissant ?
La question est donc de savoir ce que l’homme gagne à travailler, ce que travailler lui apporte.




Si l’on se réfère au sens traditionnel du mot travail, il apparaît telle une peine. En effet, l’étymologie du mot travail donne à penser qu’il s’agit d’une activité radicalement pénible. Le substantif latin « tripalium » désigne un supplice, un instrument de torture. Le travail serait pour l’essentiel, et au-delà des sentiments de chacun, une activité douloureuse à laquelle nous serions condamnés. Dans la Genèse et dans la tradition judéo-chrétienne qui la prolonge, le travail a un sens religieux. Il est la conséquence du péché originel des premiers hommes. Dans le jardin, c’est-à-dire le paradis terrestre, les fruits deviennent épines et chardons, si les hommes ne les transforment pas « à la sueur de [leur] front ».
Outre l’assimilation à une peine, le travail demeure une activité servile. Le concept général de travail n’était pas pleinement constitué dans la Grèce antique, mais les différentes activités qui lui correspondent, étaient dévalorisées. Le travailleur est un serviteur, voire un esclave, en ce sens qu’il n’est que ce par quoi un objet est réalisé, tel un outil ou une machine. Ce n’est pas le travailleur comme tel qui définit ce qui doit être fait, mais le « consommateur ». Celui qui sait pour quoi (cause finale) un objet doit être réalisé, a autorité sur celui qui le réalise.
Il existe aussi le travail créateur, autrement dit l’œuvre, qu’il est important d’identifier et de distinguer du travail défini jusqu’alors. Par exemple, nous pouvons ainsi dire : « il consacre sa vie à son œuvre » ; « cet ouvrier n’est pas satisfait de son travail mais regarde avec satisfaction son œuvre ». En ce sens, comment le travail créateur est-il libérateur ? Par quel moyen permet-il à l’homme de se révéler à lui-même en affirmant son essence, en se reconnaissant à travers ce travail ?




Dans la philosophie de Hegel, le travail doit être compris comme le moyen par lequel l’humanité peut se réaliser. Marx, lecteur de Hegel, pose le travail comme l’essence même de l’homme. « Le travail, proprement dit, appartient exclusivement à l’homme », écrit-il. Le travail de l’homme se distingue en effet de l’activité animale dans la mesure où ce dernier « ne produit que sous l’empire du besoin physique immédiat, tandis que l’homme produit alors même qu’il est libéré du besoin physique, et il ne produit vraiment que lorsqu’il en est libéré. L’animal ne produit que lui-même, tandis que l’homme reproduit toute la nature. Le produit de l’animal fait, comme tel, partie de son corps physique, tandis que l’homme se dresse librement face à son produit » (Manuscrits de 1844). De plus, « ce qui distingue, dès l’abord, le plus mauvais architecte de l’abeille la plus experte, c’est qu’il a construit la cellule dans sa tête avant de la construire dans la ruche. Le résultat auquel le travail aboutit, préexiste idéalement dans l’imagination du travailleur. Ce n’est pas qu’il opère seulement un changement de formes dans les matières naturelles ; il y réalise du même coup son propre but dont il a conscience, qui détermine comme loi son mode d’action, et auquel il doit subordonner sa volonté » (Le Capital). Ainsi l’homme se reconnaît-il pleinement dans le travail puisqu’il s’agit d’une activité consciente (fruit d’une volonté qui se propose un but et qui mobilise une attention en vue d’atteindre ce dernier) ; intelligente (le travail implique la compréhension des lois de cette nature qu’il reproduit) ; libératrice (par le travail, l’homme s’émancipe du joug de la nature).
Le travail est ainsi le propre de l’homme, et dans ce travail, chaque homme s’affirme lui-même en même temps qu’il affirme l’essence de l’homme en général. Car si dans mon travail, explique Marx, j’objective « ma production, mon individualité, sa particularité », dans la jouissance qu’autrui aura du fruit de mon travail, je jouis « d’avoir objectivé l’essence de l’homme, donc d’avoir procuré l’objet qui, lui, convenait aux besoins d’un autre être humain ». Ainsi je réalise et confirme directement dans mon activité individuelle « mon essence vraie, mon essence humaine, mon essence sociale ». Aussi, le travail est-il bien ce en quoi l’homme se reconnaît pleinement, puisqu’il s’y reconnaît parfaitement à la fois comme individu et comme être social.
Cependant la positivité du travail, dans lequel l’homme s’autoréalise et s’enrichit, peut se transformer en négativité et en appauvrissement. En effet, la négativité possible du travail n’est pas évitable et ne doit pas être négligée. En quel sens le travail devient-il aliéné, et par là, aliénant ?




Selon Marx, lorsque le travail devient une marchandise avec le développement du mode capitaliste de production, le travail redevient essentiellement une peine. Alors, en particulier, « plus l’ouvrier s’extériorise dans son travail, plus le monde étranger, objectif, qu’il crée en face de lui devient puissant, plus il s’appauvrit lui-même et plus son monde intérieur devient pauvre, moins il possède en propre. Il en va de même dans la religion. Plus l’homme met des choses en Dieu, moins il en garde en lui-même » (Manuscrits de 1844). Le fruit du travail, motivé par le besoin de possession éprouvé par autrui, cesse d’être le prolongement de l’individu qui le produit. Le produit du travail acquiert comme valeur une existence sociale identique et uniforme. Sa nature devient indifférente et il ne constitue plus l’expression de l’individu. La division du travail, le travail à la chaîne, la méthode tayloro-fordiste, le développement d’une technique aliénante et déshumanisante, constituent une manifestation de cette aliénation de l’activité productrice de l’homme.
Pour Rousseau, dans l’état de nature, l’homme vit seul, subvient à ses propres besoins, il se suffit à lui-même, la nature lui suffit, en somme, d’une certaine manière, l’homme ne travaille pas, le travail n’existe pas à l’état de nature. « L’homme est né libre », ce qui signifie que dans un état de nature, hors de toute société, l’homme jouit d’une liberté naturelle au sens, comme un animal errant, il est en état de liberté. Il s’agit de la liberté qu’il a lorsque rien n’est défendu ou autorisé, et qu’il a donc « un droit illimité à tout ce qui le tente et qu’il peut atteindre », d’après Rousseau. Mais « partout il est dans les fers », ce qui signifie que dans l’état civil ou l’état de société, l’homme est dans la servitude. Ce qui caractérise cette servitude, décrite dans le Second Discours (Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes), c’est l’inégalité et l’injustice sociale entendue comme servitude de l’homme à l’égard de l’homme dans le travail et par la propriété. En société, l’homme est « assujetti à ses semblables, dont il devient l’esclave, même en devenant leur maître : riche il a besoin de leurs services, pauvre il a besoin de leurs secours. En société, l’homme est dans la nécessité d’abuser tous ceux dont il a besoin ».
Dans la thèse de Marx, comme dans celle de Rousseau, dans ces conditions, l’homme ne se reconnaît plus dans un travail qui devient de plus en plus abstrait et qui ne fait plus appel aux forces essentielles de l’individu. Parce qu’il n’est pas libre, ce travail ne répond plus à une volonté et à une intention du travailleur, il est exécuté comme mécaniquement, et pour répondre à une simple nécessité physique, assure ses besoins vitaux. Le travail acquiert alors un caractère d’étrangèreté, et n’apparaît non plus comme une activité épanouissante, ainsi que l’était le travail réel en tant qu’il affirmait la propre existence de l’homme (tel un artifice anthropogène, comme le langage, selon Emile Benveniste), mais comme aliénant, puisqu’il la nie. C’est pourquoi « dès qu’il n’existe pas de contrainte physique ou autre, le travail est fui comme la peste », puisque c’est « un travail de sacrifice de soi, de mortification ».





Activité proprement humaine, le travail peut recouvrir deux formes très différentes : d’une part, le travail réel, libre et volontaire, par lequel l’homme s’affirme comme être pleinement humain ; le travail aliéné et aliénant, d’autre part, fruit de la seule nécessité, imposé, dans lequel l’homme ne peut plus se reconnaître, et dont le résultat lui est indifférent et étranger.
Pour ainsi dire, en travaillant, l’homme y gagne plus qu’il n’y perd. D’ailleurs, « l’oisiveté est la mère de tous les vices », et par conséquent, « travailler, c’est vivre », nous enseigne Voltaire, tel un précepte.
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MessageSujet: Re: Sujets du bac philo 2007   Sujets du bac philo 2007 I_icon_minitimeLun 18 Juin - 14:12

Bonjour Admin,

Je tiens à vous remercier sincèrement d'avoir pris le temps de lire mon travail, et de m'avoir expliqué ce que vous en pensiez. Smile
Je ne m'attendais pas à une analyse aussi précise de ma copie !
J'ai compris ce que l'on peut reprocher à ma dissertation, et ai trouvé vos suggestions sur la manière dont j'aurais pu prolonger le sujet, vraiment très intéressantes.
En vous demandant votre avis, mon but était essentiellement de me soulager, comme vous avez peut-être pu vous en douter. Je savais, par ailleurs, que je pouvais avoir un avis fiable et objectif en écrivant sur ce Forum enrichissant.

Encore merci de tout mon coeur !
Je vous souhaite une Bonne Continuation, à bientôt.
Very Happy
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MessageSujet: Re: Sujets du bac philo 2007   Sujets du bac philo 2007 I_icon_minitimeLun 18 Juin - 15:02

merci de votre message. Comme vous l'avez constaté mon message où j'analysais votre copie a ensuite mystérieusement disparu, non pas par une auto-censure de ma part, mais à la suite d'une mauvaise manip (j'ai cliqué sur "éditer" ) qui a effacé mon post.

je pense que vous avez des qualités de rédaction évidentes et je vous souhaite de tout coeur de réussir le bac cette année!!!
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MessageSujet: Re: Sujets du bac philo 2007   Sujets du bac philo 2007 I_icon_minitime

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